
Dans une économie incertaine, avec des taux d’intérêt gonflés et avec une inflation galopante, un nouveau mouvement préconisant le minimalisme et l’essentialisme commence à émerger dans la pratique de l’architecture au Québec. Avec les taux d’intérêt et l’inflation galopante que nous connaissons depuis plusieurs mois déjà, il est impératif de se tourner vers de nouvelles façons de se loger. Il est presque impossible pour le Québécois moyen de rêver d’être propriétaire d’une maison sans s’endetter pour le restant de sa vie. Ce phénomène est encore plus présent chez les jeunes générations.
Les mini et petites maisons commencent à prendre leur juste place, un peu comme l’avaient fait les maisons mobiles à une certaine époque. À mon avis, il s’agit d’une version contemporaine des maisons mobiles. C’est, entre autre, pour cette raison que beaucoup de municipalités emboîtent le pas en ce sens pour autoriser les mini et les petites maisons sur leurs territoires.
Dans cette optique, le technologue professionnel dans le domaine du bâtiment et de l’architecture doit se positionner comme un leader dans la conception et la réalisation de plans complets pour ce genre de projet de petites et mini maisons. Ayant une certaine expertise et la vision jeune et dynamique nécessaire afin de réaliser votre projet de mini ou de petite maison, et ce, du premier trait de crayon à la réalisation des plans de construction. Il s’agit d’un nouveau service offert par l’entreprise, il est donc normal que ce service soit en constante évolution et bonification.

Vous pouvez consulter la carte interactive disponible chez Mouvement Québécois des Mini-Maisons (MQMM). Cette carte vous permettra de connaître quels types de mini et petites maisons sont acceptées à travers la Québec. Vous pouvez la consulter en cliquant sur le logo ci-dessous du Mouvement Québécois des Mini-Maisons (MQMM).
Le Mouvement Québécois des Mini Maisons (MQMM) est un organisme à but non lucratif. Fondé et géré uniquement par des bénévoles, le mouvement est officiellement actif depuis janvier 2018. La mission du MQMM est de promouvoir et de favoriser l’implantation des Mini Maisons au Québec comme style de vie et option de logement viables et adaptés aux réalités et aux défis environnementaux, sociaux, économiques et politiques actuels, dans une perspective durable.

Prenons quelques lignes afin de décortiquer en quoi consiste globalement le mouvement des mini et des petites maisons. Sans faire une revue scientifique sur ce sujet, il existe essentiellement quatre (4) catégories distinctes dans ce mouvement :

Les « Micro maisons » sont des mini maisons, mais avec une version dite mobile (sur roues), au même titre qu’une roulotte, mais avec beaucoup d’amélioration. Elles offrent la possibilité de vivre une vie de nomade, de liberté et d’aventure. Environ 300 pieds carrés. Souvent, il s’agit d’une maison sur roues (sur une remorque). Elle vise l’empreinte environnementale minimale, favorise la mobilité, l’autonomie et la diminution de la consommation d’énergie et de biens matériels.

Les mini maisons sont de petites habitations au gabarit réduit, ne dépassant généralement pas 600 pieds carrés de surface habitable, d’après les informations disponibles. Elles sont installées de manière permanente sur une dalle ou des fondations/pieux vissés, ce qui garantit leur stabilité et leur durabilité. L’avantage des mini maisons réside principalement dans leur taille compacte, qui les rend idéales pour les personnes souhaitant adopter un mode de vie minimaliste ou économiser de l’espace.

Les petites maisons sont de petites habitations au gabarit réduit, ne dépassant généralement pas 1000 pieds carrés de surface habitable, d’après la littérature disponible. Elles sont installées de manière permanente sur une dalle ou des fondations/pieux vissés, ce qui garantit leur stabilité et leur durabilité. Chaque centimètre carré est intelligemment utilisé pour maximiser l’espace tout en conservant une esthétique agréable.

Les unités d’habitation accessoire (UHA) : ce sont de petits bâtiments dits secondaires : un petit pavillon, une maison d’invités, un logement supplémentaire pour la location ou un membre de votre famille, un bureau, etc. Le qualificatif accessoire est utilisé car elles s’insèrent sur un lot avec un bâtiment principal déjà présent. Pour faire un certain parallèle, il s’agit d’un phénomène qui s’apparente aux parcs de maisons mobiles/modulaires qui étaient populaires il y a déjà de cela plusieurs décennies.

Les MRC, les municipalités, les villes et villages commencent très doucement à vouloir intégrer ce type de projet sur leur territoire. Le processus n’est malheureusement pas rapide et simple, car cela demande un certain ajustement dans les différents règlements de zonage et au niveau de l’urbanisme. Ce n’est qu’une question de temps avant que ces types de projet soient acceptés globalement.
En tant que professionnel, il est de notre devoir de prévoir les nouvelles tendances, de se positionner et d’aider la population désireuse d’aller de l’avant avec ce genre de projet. De plus, ce type de projet s’intègre bien avec la tangente du mouvement « durable » d’habiter et de concevoir nos habitations, et ce, peu importe leur taille.

En quoi les petites et mini maisons répondent à des besoins/problématiques de la société actuelle ? Pour en nommer que quelques unes :
- Besoins à combler : accessibilité à la propriété et/ou un logement abordable ;
- Répond à la partiellement à pénurie de logements abordables
- Situation économique incertaine et situation inflationnelle ;
- Coûts et disponibilité des matériaux de construction, de l’énergie, du coût de la vie en général ;
- Permet de densifier les villes ;
- Promouvoir un nouveau mode de vie « durable » : Vivre autrement de façon minimaliste – Habiter petit ;
- Source de revenus supplémentaires au niveau de la taxation pour les villes ;


